Alors que 2016 s’était déjà révélée étonnamment riche sur l’hexagone, il semblerait que 2017 soit en passe de constituer une nouvelle année record pour l’immobilier.

Toujours « tendus » sur les zones les plus demandées, c’est désormais sur l’ensemble du territoire que les prix semblent s’envoler.

En cause ? Un maintien des taux de crédit immobilier à des niveaux historiquement bas et un appétit des français pour la « pierre » qui ne se dément pas.

Un montant de crédits immobiliers accordés en passe d’atteindre des sommets.

Si 2016 avait déjà constitué une sorte de record avec plus de 250 milliards d’euros de prêts immobiliers accordés pour la France, à fin juin 2017 ce nombre dépassait déjà la barre des 150 milliards d’euros.

Et la tendance de ces derniers mois laisse les experts tabler sur une année record à environ 300 milliards.

Certes, pour une bonne partie d’entre eux, il s’agit de renégociation de prêts antérieurs, désormais quasiment un acte réflexe tout comme l’appel aux courtiers en prêts immobiliers.

Ces derniers attirent aussi les primo-accédants, de plus en plus enclins à laisser à un professionnel le soin de faire « le tour des banques » pour eux.

 

En effet, bien que maintenus à des plus bas historiques avec un taux moyen sur 10 ans d’à peine 1% et de 1,30% sur 15 ans, l’accessibilité des crédits immobiliers constitue un moteur essentiel du marché.

On s’attend donc à ce que 2017 devienne une nouvelle référence, tant en termes de montant de crédits octroyés que de nombre de transactions immobilières.

Un nombre de transactions immobilières attendu à un plus haut historique

Le dernier record en termes de nombre de transactions sur le marché de l’ancien date de 2006 avec 837.000 ventes immobilières enregistrées.

On peut d’ores et déjà considérer que 2017 s’apprête à enregistrer un nouveau pic.

En effet, avec 907.000 transactions enregistrées entre juin 2016 et mai 2017, le total attendu pour la seule année 2017 devrait avoisiner voire dépasser les 900.000 ventes sur le marché de l’ancien.

L’appétit des Français pour la pierre ne semble ainsi pas prête de défaillir, malgré une hausse du prix au mètre carré dans quasiment tout l’hexagone.

Sur Paris, les notaires enregistrent désormais un prix de transaction moyen de 8.450€/m2, en hausse de 5,5% sur un an.

Selon leurs chiffres, l’inflation atteignait ainsi 4% sur les appartements et 1,2% sur les maisons à fin août sur l’ensemble du territoire.

Jusqu’où le marché immobilier s’emballera-t-il ?

Après des années de crise, le marché est désormais irrigué par une clientèle d’acquéreurs aux reins financiers solides.

Si l’élection présidentielle a étonnamment peu pesé cette année, d’autres éléments tels le Brexit constitueront probablement une source de demande pérenne.

Nombre de financiers de la City au pouvoir d’achat important ont en effet d’ores et déjà marqué leur intérêt pour ces mêmes biens qui, suite à la crise de 2008, avaient eu du mal à trouver acquéreur.

L’équilibre du marché se fera sans doute par la clientèle de primo-accédants, dont la capacité d’emprunt commence à être mise à l’épreuve.

Le marché est donc à surveiller sur les mois à venir afin de déceler un potentiel point d’équilibre et les Courtiers en prêt immobilier vont continuer à jouer un rôle moteur dans la qualité des transactions immobilières.