Baisse des aides à l’accession : les primo-accédants encore présents
Édito /Point de vue : Les primo-accédants sont encore présents malgré les aides à l’accession rognées
La baisse des aides à l’accession n’entame pas le dynamisme du marché du crédit immobilier
En cette fin d’année, le marché du crédit immobilier reste dynamique. Si les aides à l’accession revues à la baisse et la disparition du Crédit Foncier prévue en 2019, qui distribuait notamment des crédits aux ménages modestes, ne sont pas forcément des signaux positifs pour les primo-accédants, ces derniers répondent pourtant encore à l’appel. En septembre 2018, ils représentaient un peu plus de 50 % de notre portefeuille, contre 43 % il y a un an à la même période. Ils empruntent néanmoins sur des durées un peu plus longues.
Il faut dire que les conditions restent très favorables à l’achat. Les taux d’emprunt sont toujours très attractifs. Pour les très bons dossiers, ils atteignent en moyenne 1,05% sur 15 ans, 1,17% sur 20 ans ou encore 1,4% sur 25 ans et profitent aussi aux emprunteurs qui ne bénéficient d’aucun apport, notamment dans les villes où le marché immobilier est peu tendu.
Les aides à l’accession en 2019
En 2019, les aides à l’accession devraient perdurer. Le prêt à 0% en particulier, qui permet de compléter son emprunt principal, est prolongé jusqu’au 31 décembre 2021. Il est accordé pour l’acquisition d’un logement neuf dans les métropoles où les tensions sur le marché immobilier sont importantes. Il permet aussi de financer un logement ancien à rénover dans les villes moyennes ou rurales. De plus, certaines aides locales devraient encore être attribuées à ceux qui achètent pour la première fois, sous certaines conditions.
Ludovic Huzieux
Associé fondateur
Édito /Point de vue : Les primo-accédants sont encore présents malgré les aides rognées
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