CRÉDIT À TAUX FIXE ET ÉCHÉANCES PROGRESSIVES

Le crédit à taux fixe et échéances progressives : qu’est-ce que c’est ?

Le crédit à taux fixe et échéances progressives n’existe que depuis une quinzaine d’années. Assez peu connu de la plupart des particuliers, il peut s’avérer avantageux pour certains d’entre eux. Découvrez en plus pour savoir si vous devriez souscrire à cet emprunt.

Le crédit à taux fixe et échéances progressives

Dans un crédit à taux fixe et échéances progressives, l’échéance est augmentée d’un certain pourcentage chaque année pour permettre l’amortissement. Il permet d’obtenir des mensualités plus faibles au début des remboursements mais il sera plus cher que celui à échéance constante.

On le nomme aussi emprunt progressif. Les échéances peuvent augmenter de 1 à 2 % chaque année jusqu’à terme du remboursement. Ce pourcentage est connu à l’avance pour éviter les mauvaises surprises. Le taux d’endettement se calcule avant la signature du contrat et non après.

Il reste marginal, car depuis son existence, la baisse des taux immobiliers a permis à plus de ménages modestes de souscrire à un emprunt classique. Cela se voit notamment dans l’historique d’évolution du taux immobilier français.

Attention à ne pas le confondre avec le crédit à taux variable, qui est un autre genre de financement et qui se base sur l’indice Euribor. Même s’il est possible de choisir un prêt à taux variable et échéance progressive.

Quels avantages présente le crédit à taux fixe et échéances progressives ?

L’avantage premier d’un financement à taux progressif, est que la durée du prêt est plus courte. Forcément, moins la période de remboursement est longue, moins le taux d’intérêt immobilier est élevé. Le coût total du crédit revient donc moins cher. Les premières années, vous pourrez réaliser des économies, car les mensualités sont moins onéreuses.

Comme les échéances sont progressives, vous rembourserez plus rapidement votre financement. Certes, cela ne transformera pas votre crédit de long terme à court terme, mais vous pourrez gagner quelques années. Vous n’aurez donc pas besoin de demander un remboursement anticipé avec les pénalités qui viennent avec.

Si vos revenus augmentent, vous pourrez également emprunter plus. En effet, votre capacité d’emprunt se verra aussi modifiée, puisque votre taux d’endettement sera réduit. Votre pouvoir d’achat immobilier sera alors plus élevé.

Quels sont les inconvénients et les risques du prêt à taux fixe et mensualités progressives ?

Un financement à taux fixe et mensualités progressives s’adressent à certains profils d’emprunteur. Il se révèle risqué dans de nombreux cas.

De préférence, il faut que vous soyez sûr que votre revenu va augmenter et que vous allez conserver votre emploi. Or, nous ne sommes pas vraiment à l’abri d’un imprévu. Une perte d’emploi ou des revenus qui stagnent peuvent arriver surtout durant une longue période.

Les mensualités progressives ne permettent malheureusement pas de se rattraper en cas de coup dur. Comme elles sont en hausse constante, vous ne pourrez pas demander à les réduire. Vous risquez alors une insolvabilité si vous n’arrivez pas à régler les échéances de plus en plus coûteuses.

Ainsi, il est peu étonnant de voir que les banques se montrent plus réticentes à accorder ce genre de crédit immobilier.

Dans quel cas opter pour un prêt à taux fixe et échéances progressives ?

Comme vous l’avez remarqué, ce type d’emprunt est particulier et n’est pas adapté à tout le monde. En général, ces genres de profils sont privilégiés par les banques :

  • un jeune cadre : il est amené à évoluer et à gagner plus de revenus ;
  • un fonctionnaire : l’emploi est presque garanti à vie, ce qui vous permet d’avoir une stabilité financière ;
  • les investisseurs locatifs : la location permet de rapporter des revenus tout au long de la durée du financement.

Toutefois, rien ne vous empêche d’en faire la demande au créancier. Celui-ci pourra tout simplement refuser et vous proposer un emprunt classique en fonction de votre dossier.

Quelle solution si un coup dur arrive pendant le financement progressif ?

Vous subissez un coup dur, car vos revenus n’augmentent pas ou que vous avez perdu votre poste ? Un rachat de prêt est possible dans cette situation. Vous serez alors obligé de vous adresser à une autre banque pour le faire racheter.

Cela entraînera des frais supplémentaires et vous devrez reconstituer un dossier à présenter au nouveau créancier pour le convaincre. Dans ces cas-là, le mieux reste de passer par un courtier pour vous faire gagner du temps.

Que faire avant de choisir un crédit à taux fixe et mensualités progressives ?

Calculez vous-même si cela vaut le coup

Le taux effectif annuel global (TAEG) est spécifié dans votre offre de prêt. Il ne peut être usuraire, c’est-à-dire dépasser le seuil du taux d’usure calculé par la Banque de France. À partir de celui-ci, vous pouvez comparer différentes offres bancaires et voir si c’est avantageux. D’autant plus que l’augmentation des mensualités est aussi spécifié. En effet, le pourcentage annuel ne peut pas plus augmenter que ce qui est spécifié sur l’offre.

Faites appel à Artémis Courtage avant de contracter un prêt immobilier à taux fixe et échéances progressives

Avant de choisir ce type de financement, mieux vaut être accompagné par un courtier immobilier. Il pourra faire une simulation pour voir si d’autres crédits ne conviennent pas mieux.

Même si vous n’avez pas le profil emprunteur typique d’un financement à échéances progressives, passer par ce professionnel permet d’ouvrir des portes. Nous sommes des apporteurs d’affaires, ce qui nous octroie un lien de confiance avec nos partenaires. Ceux-ci se montrent donc plus enclins à la négociation.

Le taux de ce genre de prêts est fixe. Sur le marché, ce pourcentage est en constante évolution pour s’adapter à la demande des emprunts. Cependant, il est possible de le négocier : le but étant de vous faire économiser un maximum d’argent. Et qui de mieux qu’Artémis Courtage pour obtenir le meilleur taux immobilier ?

Nous pourrons mettre en avant les qualités de votre dossier. Par exemple, cela peut concerner des revenus progressifs, un apport personnel conséquent, un sérieux financier, un projet immobilier qui tient la route.

Le courtier pourra également négocier la baisse du pourcentage des mensualités. 1 % reste le plus avantageux, car certains établissements ne se gêneront pas pour mettre 2 %.